La question de la transmissibilité de la rente viagère est souvent posée par les crédirentiers souhaitant assurer un revenu complémentaire à leurs proches après leur décès. Pour y répondre précisément, nous nous référons à l'article 1971 du Code civil.
La rente viagère est une somme d'argent versée périodiquement à une personne (le crédirentier) jusqu'à son décès. Ce mécanisme est souvent utilisé dans le cadre de la vente en viager, où le propriétaire d'un bien immobilier le vend en échange d'un bouquet initial et d'une rente régulière.
Selon l'article 1971 du Code civil, la rente viagère peut être constituée sur la tête de celui qui en fournit le prix ou sur la tête d'un tiers. Cela signifie que vous pouvez décider que la rente soit perçue par une autre personne, telle qu'un petit-fils, après votre décès.
Si vous souhaitez que votre petit-fils perçoive la rente après votre décès, vous devez prévoir une clause de réversion dans le contrat de viager. Cette clause stipule que la rente sera versée à votre petit-fils en cas de décès. Il est crucial de formaliser cette décision lors de la rédaction du contrat de viager avec l'aide d'un notaire.
La clause de réversion permet de désigner un bénéficiaire qui percevra la rente après le décès du crédirentier initial. Voici comment elle fonctionne :
La rente viagère est effectivement transmissible, permettant ainsi d'assurer un revenu complémentaire à un proche après le décès du crédirentier. Pour mettre en place cette transmission, il est essentiel de prévoir une clause de réversion dans le contrat de viager. La consultation d'un notaire est vivement recommandée pour s'assurer que toutes les conditions légales sont respectées et que les souhaits du crédirentier sont correctement formalisés.
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