Justager, agence immobilière spécialisée dans le viager, vous accompagne dans votre projet immobilier en vous éclairant sur les aspects juridiques et patrimoniaux liés à la vente en viager, notamment la protection du conjoint survivant.
Cet article complet vous permettra de comprendre :
La vente en viager est une transaction immobilière particulière qui implique le transfert de propriété d'un bien immobilier en contrepartie du versement d'une rente viagère au vendeur. Ce type de vente peut s'avérer avantageux pour les personnes âgées qui souhaitent disposer d'un revenu complémentaire tout en restant dans leur logement.
Cependant, il est important de prendre en compte les implications de la vente en viager sur le conjoint survivant. En effet, si le conjoint survivant n'est pas correctement protégé, il peut se retrouver sans logement ou devoir faire face à des difficultés financières importantes.
Il existe plusieurs mécanismes juridiques qui permettent de protéger le conjoint survivant en viager :
a) La clause de maintien à domicile
La clause de maintien à domicile permet au conjoint survivant de continuer à occuper le logement conjugal après le décès du vendeur. Cette clause peut être insérée dans le contrat de vente en viager libre ou en viager occupé.
b) La clause de réversion
La clause de réversion permet au conjoint survivant de bénéficier de la totalité des rentes viagères après le décès du vendeur. Cette clause est généralement utilisée dans le cadre d'un viager libre.
c) Le droit au logement du conjoint survivant
Le droit au logement du conjoint survivant est un droit d'ordre public qui permet au conjoint survivant de continuer à occuper le logement conjugal, même si celui-ci n'est pas sa propriété. Ce droit est applicable dans le cadre d'une succession, qu'il y ait ou non vente en viager.
Le droit au logement du conjoint survivant est régi par les articles 515-1 et suivants du Code civil.
Ce droit permet au conjoint survivant de continuer à occuper gratuitement le logement conjugal pendant un an après le décès de son époux ou épouse.
Le conjoint survivant peut également demander à bénéficier de ce droit jusqu'à son propre décès, mais il devra alors payer un loyer à la succession.
Le montant du loyer est fixé par le juge aux affaires familiales.
Le droit au logement du conjoint survivant est un droit important qui permet de protéger le conjoint survivant contre les difficultés financières et de lui permettre de rester dans le logement auquel il est habitué.
Les dispositions relatives à la protection du conjoint survivant varient en fonction du type de viager choisi.
a) Viager libre
Dans le cadre d'un viager libre, le vendeur cède la propriété du bien immobilier au moment de la signature du contrat. Le conjoint survivant n'est donc pas propriétaire du logement et ne bénéficie pas du droit au logement du conjoint survivant.
Il est donc important de prévoir une clause de maintien à domicile ou une clause de réversion dans le contrat de vente en viager libre afin de protéger le conjoint survivant.
b) Viager occupé
Dans le cadre d'un viager occupé, le vendeur n'est pas propriétaire du bien immobilier, il en possède uniquement l'usufruit jusqu'à son décès. Le conjoint survivant n'est donc pas propriétaire du logement, mais il bénéficie du droit au logement du conjoint survivant.
Il est important de noter que le droit au logement du conjoint survivant ne s'applique qu'au logement conjugal.
Si le couple possède d'autres biens immobiliers, le conjoint survivant n'aura pas le droit de les occuper gratuitement.
Chez Justager, nous comprenons que la vente en viager peut avoir des implications importantes pour le conjoint survivant.
Vous souhaitez vendre ou acheter en viager ? Vous souhaitez comprendre le fonctionnement du viager et ses avantages pour vous ou vos proches ? Téléchargez notre livre blanc de 30 pages inluant des fiches pratiques.
« * » indique les champs nécessaires